J’ai choisi de croire à ce que je ne vois pas forcément.
Quitte à espérer qu’un jour, cela pourra advenir.

Je crois à l’empathie, à la force du soutien d’une communauté, et je choisis d’avoir une vision humaniste du monde.  Je crois que ce qui est le plus précieux, c’est de pouvoir parler à quelqu’un d’autre, de pouvoir voir l’autre, et aussi sentir qu’on est vu pour qui on est. Je crois que des espaces de partage, même dans le silence, ou la communion de la musique ou des autres arts, nous permettent de nous relier à une part très profonde de nous, et que c’est depuis cette part essentielle de nous que nous pouvons nous relier vraiment aux autres êtres humains. Je crois que c’est là qu’est la joie, c’est là que la vie peut prendre tout son sens.

Et je choisis de continuer à croire que cela pourra advenir un jour, que nous saurons prendre conscience de la valeur de cette communion, même si ce que je vois, c’est combien cette société néolibérale tend à nous séparer les uns des autres. Diviser pour mieux nous asservir ? Certes, la compétition a vite été prépondérante dans l’histoire d’Homo Sapiens, mais je continue de croire qu’il y a une résistance possible. Je vois aussi comment les lois du marché visent à nous couper de cette part profonde, essence à mes yeux de notre humanité. Je déplore que notre attention soit devenue l’objet d’un marché contrôlé par des algorithmes, qui noient notre libre arbitre et notre sens critique, sous des monceaux d’informations plus ou moins fausses. Je déplore que des multinationales arrivent à nous faire perdre tout bon sens « commun » pour nous créer des besoins qui nous amènent à consommer au détriment de notre santé, à l’encontre de nos intérêts profonds, quitte à nous mener tout droit vers l’effondrement, auquel quelques milliardaires croient qu’ils pourront échapper, sous prétexte qu’ils auraient les moyens financiers de bénéficier du transhumanisme.  

Et je souhaite dans ce blog, exprimer mes indignations, mes convictions, mes émotions, mes aspirations. Par l’écriture, avec des histoires, des coups de gueule, des anecdotes, ou des compte-rendu de films vus ou d’articles qui me parlent. Le rythme en sera lent, au risque de ne pas favoriser mon référencement. Mais j’aimerais partager, avec ceux qui accepteront de s’attarder, quelque chose de l’ordre de l’intime, de la poésie, dans un espace où l’on accepterait de ne pas savoir…

J’aime les histoires, et, je crois que les récits peuvent aider chacun à se construire, et nous rassembler.

Mon nom est Blandine Stintzy. J’ai commencé à travailler dans la fiction audiovisuelle dans les années 90 et à écrire des scénarios, pour la télévision, le cinéma, puis des pièces de théâtre. Pour certains de mes projets, j’ai eu la chance de partir de témoignages vécus, et j’ai pu constater à quel point il pouvait être précieux pour les personnes interrogées de rassembler leurs souvenirs en une histoire.

J’enseigne la Méthode Feldenkrais depuis 2002 et là encore, j’ai pu constater à quel point l’histoire des personnes s’inscrit dans leur corps et leur mouvement. C’est pourquoi j’ai souhaité compléter mon approche par le mouvement avec la Méditation Pleine Conscience et l’Hypnose Générative, qui sont des outils pour aider les gens à se reconnecter à eux-mêmes, en vue de s’approprier leur histoire et à la transformer. Ces pratiques sont pour moi une source de précieuses rencontres, et d’émerveillement face à la force du vivant.

Je souhaite rendre compte dans ce blog de ce qui m’anime, de ma conviction de l’importance de ces moments fragiles, ténus et difficiles à estimer, trop souvent oubliés dans le monde actuel, de cette valeur humaine, à laquelle nous pouvons ajouter un peu de nous chaque jour.  

Je souhaite aussi que ce blog soit l’occasion de rencontres, et d’alliances pour contribuer à révéler ce que le monde peut avoir de meilleur. N’hésitez pas à me contacter.